Alt-F4 n°14 - Explorer l’infini 20-11-2020
traduit par bev
Cette semaine, ironic toblerone nous emmène dans une folle aventure spatiale avec le fantastique mod Space Exploration de Earendel. Enfilez votre scaphandre et attachez votre ceinture, c’est génial !
Présentation de mod : Space Exploration ironic toblerone
Space Exploration est un mod de révision qui vous emmène dans un voyage épique à travers les étoiles. Il regorge de nouveaux défis, de mécanismes originaux et d’expériences uniques. Voici mon histoire.
Je lance une fusée pour déployer un satellite, ce qui me permet de voir le monde d’en haut, détaché de mon corps. Ma quête pour trouver le bord de la planète est devenue beaucoup plus facile et… ouais, voilà le bord. Nauvis a une limite.
Mais qu’est-ce que c’est ? Mon satellite a également découvert quelque chose abandonné sur l’orbite de ma planète. Je peux le voir grâce au satellite ; c’est une sorte de plateforme spatiale avec des trésors que je pourrais vouloir. Vous savez ce que cela signifie : il est temps d’aller dans l’espace en personne.
J’augmente ma base et je fabrique une fusée cargo pleine de matériaux, je saute dedans et je me lance. Piloter la fusée est un vrai plaisir, et la sensation de flotter dans le vide est magique. Mais la magie est de courte durée cependant ; en orbite, il faut apporter des systèmes de survie, et sans le précieux O2, je meurs. Je reviens au point de réapparition. La mort n’est pas si mal après tout ; il me semble.
Après avoir construit une nouvelle installation de production pour un scaphandre à propulsion et des réservoirs de survie, je fais une nouvelle tentative. J’arrive dans l’espace et je commence à construire ma station spatiale, en essayant de ne pas pleurer devant le coût élevé des plateformes. Je me mets au travail à la première et la plus simple des sciences spatiales : la science de la fusée. C’est beaucoup plus compliqué que tous les autres packs de science jusqu’à présent, mais beaucoup plus facile que tout ce qui est à venir, comme je vais bientôt m’en rendre compte.
Au début, c’est un peu surréaliste d’avoir deux bases complètement séparées qui fonctionnent en même temps, mais je peux à tout moment regarder ma planète originelle grâce à mon satellite, ce qui me permet de commander plus de ressources à livrer via la fusée-cargo, de placer quelques plans, de copier-coller des choses pour que les robots puissent les faire, et même de changer des recettes et de connecter des choses entre elles.
Avec la science de la fusée (semi-)automatisée, il est temps de se pencher sur la nouvelle technologie que j’ai débloquée. Il existe quatre sciences basées sur les données, et elles sont toutes assez compliquées. Chacune pose un type de défi différent, exige des machines spécifiques pour les expériences et nécessite une ressource que je n’ai pas.
La science de l’énergie semble être un solide premier choix. Il faudrait que je trouve un nouveau métal appelé holmium sur une autre planète, puis que je sache comment fabriquer d’énormes collisionneurs de particules et des flux d’énergie pour produire cette science. Mais cela permettrait de débloquer des choses comme le pistolet Tesla, ces panneaux solaires plats et doux sur lesquels on peut courir, les pylônes électriques et les diffuseurs à grande surface qui changent la donne.
Ou peut-être que la science des matériaux serait le meilleur choix. Pour cela, il faudrait que je trouve de l’iridium, et les expériences scientifiques généreraient beaucoup de déchets que je devrais traiter. Cela me permettrait d’obtenir un meilleur plancher pour la station spatiale, des améliorations militaires et une combinaison spatiale avec une plus grande grille d’équipement.
La science biologique serait peut-être le premier choix le plus efficace. Il faudrait que je trouve un matériau bizarre provenant d’une autre planète, appelé “vitamelange”, et que je trouve comment faire des expériences génétiques. Cela me permettrait d’obtenir le pistolet biologique, le spidertron, des améliorations biologiques et une plus grande productivité pour économiser les ressources en général.
Non, je sais ce que je veux. Le voici, au plus profond de l’arbre des sciences astronomiques : la technologie des vaisseaux spatiaux, qui réalise mon rêve de devenir capitaine de vaisseau spatial. La science astronomique a besoin que je fabrique beaucoup de télescopes et nécessite du béryllium, que je n’ai vu que dans une ceinture d’astéroïdes jusqu’à présent. Malheureusement, les vaisseaux spatiaux eux-mêmes nécessitent d’abord beaucoup d’autres recherches scientifiques, ce qui prendra des jours. Ces préparatifs me permettraient d’améliorer la sécurité des fusées en cours de route, ce qui est bien, je suppose. Ne pas s’écraser, c’est bien, mais avec les lunes que j’ai déjà trouvées, il serait beaucoup plus facile de se lancer dans les autres sciences.
Je regarde les autres technologies qui me tentent, et c’est là que je remarque que la science de l’énergie me fournit des trains spatiaux ! Tant de décisions à prendre.
Je me fixe comme objectif principal les vaisseaux spatiaux, mais soyons pratiques : pour obtenir des vaisseaux spatiaux, j’ai besoin de la science astronomique. Pour obtenir de la science astronomique, j’ai besoin de béryllium. Pour obtenir du béryllium, je dois trouver une ceinture d’astéroïdes. Pour exploiter efficacement une ceinture d’astéroïdes, j’ai besoin de beaucoup d’énergie, ce qui est difficile à obtenir car ces astéroïdes ne sont pas l’environnement idéal pour mes panneaux solaires. Ce serait plus facile avec une meilleure technologie énergétique, et une meilleure technologie énergétique a besoin d’holmium. Je peux obtenir de l’holmium d’une jolie petite planète sans déchiqueteurs juste à côté. Hourra !
Le plan est établi : Lune à Holmium > Science de l’énergie > Ceinture d’astéroïdes contenant du béryllium > Science astronomique > VAISSEAUX SPATIAUX !
J’utilise donc mes fusées gourmandes en carburant pour voyager vers une autre planète. Cette planète a un long cycle jour/nuit et des vents violents (RIP les robots), mais au moins elle a de l’eau et… une sorte de ruine à explorer ?
De nombreuses heures plus tard, un seul avant-poste est devenu multiple alors que je parcours le système solaire en fusée, souriant joyeusement aux noms aléatoires que mon navire a générés pour ces nouvelles découvertes.
Ma deuxième planète manquait de quelques ressources importantes telles que le fer et… l’eau. Oui, l’eau ; une de ces choses que vous prenez pour acquises jusqu’à ce que vous ne puissiez plus l’obtenir. Heureusement, sa lune a du fer et de l’eau en abondance. L’eau n’est pas la chose la plus pratique à transporter de planète en planète, ou de lune en planète, à cause de tous les barils. Bien sûr, ils sont recyclables, mais envoyer de la glace est beaucoup plus facile, donc prochaine étape : un monde de glace. La rapidité avec laquelle ce réseau logistique se développe…
Soudain, une alerte : une fusée de Nauvis s’est écrasée, dispersant partout les précieuses ressources qu’elle contenait. Je dis à mes robots de construction de nettoyer tout ça ; je ne peux pas laisser traîner ces circuits.
J’ai également décidé d’utiliser des canons de livraison pour envoyer du matériel de colonie en colonie. Des canons interplanétaires livrant des ressources, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Il faut juste un peu de connectique pour ne pas créer un cratère ici et là.
Je regarde avec convoitise la technologie des vaisseaux spatiaux, en imaginant toutes les planètes que je pourrais visiter avec elle.
Au fur et à mesure que mes bases s’agrandissent, le coût d’une fusée devient une dépense apparemment mineure. La ceinture d’astéroïdes dont j’ai besoin pour la technologie des vaisseaux spatiaux me semble moins intimidante maintenant. Le fait de me diversifier et d’obtenir ces trains spatiaux m’a aidé à passer au niveau supérieur. Après tout, ce n’était qu’un petit détour d’environ 30 heures, non ?
Assez de ces détours ! Je me dirige vers cette technologie des vaisseaux spatiaux, en installant une base d’exploitation de champs d’astéroïdes et en construisant plusieurs énormes télescopes pour la science astronomique. Plus rien ne peut m’arrêter. Je passe un moment à regarder ma base et je me rends compte que j’ai mal réglé mes combinateurs et que j’ai inondé ma base de pierres par accident. Tout s’est arrêté. C’est surtout la pierre qui m’a arrêté. (Cela deviendra un thème récurrent).
Puis le moment arrive vraiment. Finalement, j’ai enfin recherché la glorieuse technologie des vaisseaux spatiaux.
Je regarde le coût de la construction et cette excitation se transforme en désespoir. Tant de ressources précieuses pour une si petite navette. Mais c’est MON vaisseau spatial. Je l’ai construit moi-même, bloc par bloc, comme une petite usine à fusées, et bien qu’il se soit avéré un peu bancal, il fonctionne. Je nommerai cette création Le Pingouin. Le sentiment est exaltant car je ne suis plus enchaîné à Nauvis. Je fabrique une machine à compte à rebours et je décolle en fanfare. Le Pingouin a pris son envol !
En volant vers la station spatiale, je vois soudain des astéroïdes se diriger vers mon vaisseau. Paniqué, je tire sur les astéroïdes avec mon arme en désespoir de cause, mais en vain et ils continuent d’arriver, submergeant mon maigre armement. Arrêtez les moteurs ! Trop tard, plusieurs astéroïdes frappent le vaisseau et l’un d’eux me touche, me tuant. Leçon apprise ; j’équiperai mon vaisseau spatial de canons la prochaine fois. Le destin a peut-être ordonné qu’un vaisseau portant le nom d’un oiseau incapable de voler soit détruit.
Les indigènes mettent une fois de plus en difficulté ma base d’origine. Peut-être ai-je négligé mes défenses ces derniers jours. Tant de planètes, et si peu de temps.
Une nouvelle technologie a attiré mon attention. Le faisceau d’énergie, ou plus précisément le glaive. Mon nouveau vaisseau spatial est l’outil parfait pour effectuer la mise en place d’une station spatiale à proximité du soleil et envoyer ces beaux rayons de soleil à mes ennemis. Ils ne feront pas le poids face à moi !
Bien des heures plus tard, j’ai découvert que je n’ai pas besoin de coloniser de nouvelles planètes en personne. Si je mets un spidertron équipé d’un roboport dans une fusée vers une nouvelle planète, il sortira du site du crash et pourra commencer à construire. Je dispose également d’une petite flotte de pingouins-citernes (mon vaisseau spatial Pingouin réaménagé pour être un vaisseau-citerne) sur certains itinéraires entièrement autonomes. C’est vraiment un jeu sur l’automatisation.
Mon vaisseau spatial principal est maintenant un énorme monstre avec des projecteurs boucliers à l’avant, des trains spatiaux au milieu et des installations techniques à l’arrière. Il est temps de quitter la lumière des systèmes solaires et de se faire une base dans l’obscurité de l’espace interstellaire. Pour aller audacieusement là où pers… attendez, qu’est-ce… QU’EST-CE QUE C’EST ?
Space Exploration a une portée incroyable, vous faisant passer de simple amateur en phase thermique à maître d’un empire interstellaire. Vous êtes constamment confronté à des bâtiments gigantesques, des problèmes logistiques et de nouveaux concepts à maîtriser. Le voyage est long, brutal et plein de défis, mais il est aussi gratifiant, inspirant et vraiment épique. C’est Space Exploration ; le calme entre les tempêtes.
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